vendredi 9 décembre 2011

Samedi 10 Décembre 2011


Par une aube brumeuse...
Chemine la vivante frileuse...
Par sentiers tortueux et vastes prairies bordées d'arbres de tant d'âges...
Et ces rochers qui invitent à l'escalade...
En approche, découvrir une rivière qui s'ébroue en espiègles cascades...

Dans ce paysage...
Se figer en une certitude...
Les errances douloureuses effacées...
Les sclérosantes habitudes envolées...

Dans l'apparente solitude...
La sérénité de l'instant présent où corps, coeur, esprit ne font qu'Un...


5 commentaires:

  1. « …Il y a toujours un refuge dans la nature,
    dans la solitude, et le silence.
    La nature sait les possibles de chacun,
    elle nous met en présence… »

    Donc...,pas de soucis à se faire.Bon week -end

    RépondreSupprimer
  2. Transmission de pensée.
    Bon week-end.
    Bisous emportés par le vent du nord.
    Yvon.

    RépondreSupprimer
  3. Bonjour, chère Michèle,

    ---------------------------

    La parole de tes mots n'a rien à envier à celle de mon silence, elle offre de me promener au coeur même d'un silence que j'aime, celui qui bénit mes pas dans la sérénité de l'instant présent.

    Merci pour ce bel instant poétique, avec toute ma sympathie, Jack.

    RépondreSupprimer
  4. La brume... ce chemin...
    Rappel d'une sclérosante habitude abandonnée il y a plus de 14 ans : évaluer l'autre, compter ses pas en avant... attendre qu'il les fasse...
    Beaucoup de douleurs se sont alors envolées...
    et la sérénité, telle cette cascade, a pu dessiner son joyeux ruisseau...
    Résolution, tournant, nouvelle habitude...
    La solitude à deux peut alors tendre vers la plénitude...

    "Je marche vers toi doucement
    Si ta maison soudain recule dans la brume
    Si ta maison se ferme quand je l'apercevais
    J'accepte
    Ne pas forcer le passage brûler de désirs
    C'est pas le Feu, c'est pas le Rouge
    C'est l'encens
    Offrande... qui se fond dans la brume...
    Si ta maison soudain revient du fond de la brume
    J'accepte
    Y a que le sentier qui compte
    Que le pas suivant
    Je ne cherche plus où et quand
    Je n'évalue plus la distance, ne scrute plus l'horizon
    Je ne cherche même pas à localiser ta maison dans la brume
    Confiance
    Avance" ( Mai 97 )

    Dissipée la brume mystère où on se perd et dont le gris teinte le moral...
    Reste la brume douce et ouatée, celle qui rafraîchit les verts et donne l'impression que la lumière vient de la Terre...
    Qu'on marche sur cette lumière...

    RépondreSupprimer
  5. Bonjour Michèle,
    Très beau poème et très parlant...
    "La sérénité de l'instant présent où corps, coeur, esprit ne font qu'Un..."
    Où la conscience du "Vide" et son immensité prend toute son ampleur,
    Où le mot "Rien" s'illumine...

    Amitiés
    Jacques

    RépondreSupprimer